Se laisser percuter ?
Je suis aussi animatrice de Yoga du rire et je termine ma semaine de multi-activités multipotentielle !
Quelle semaine !
Le Yoga du rire est une pratique très sérieuse : le rire sans raison ! (C’est mon vélo d’appartement à moi, et aux personnes avec qui je le pratique !)
Je me suis entendu dire lors d’un entretien pour animer un groupe : » …Oui, je suis une curieuse, une multipotentielle. Je ne parle pas d’intelligence mais de multi-activités ».
Mon interlocutrice très bienveillante m’a répondu : « Mais vous avez le droit aussi d’être intelligente ! » Ho ho Ha ha ha !
Le rire est souvent le moyen de camoufler sa gêne, sa pudeur, son humilité.
Et pourtant, il n’y a rien de plus impudique, d’exultant et d’irrévérencieux que le rire. Bref, ce bout d’échange m’interpelle ! Merci
J’ai eu pour une autre de mes activités une tripartite de démarrage de coaching professionnel. Il s’agit de prendre toute l’ampleur de son poste de dirigeant en 5 dimensions (dans le temps, l’espace, en soi, vers les autres, et dans son écosystème). Ce moment est fondamental. Il permet de vérifier et donner à voir l’alignement entre les objectifs du coaché et son N+1. Être coach professionnel c’est aussi accepter de ne pas être aimé et de dire des choses qui peuvent déranger. Prendre le risque aussi de perdre un coaching. Bref c’est un métier que l’on doit exercer dans la liberté, si on veut être un levier transformationnel pour son client.
J’ai également eu, un rendez-vous de définition de besoin avec le binôme dirigeant d’une organisation. L’urgence et les opportunités nourrissent aujourd’hui les structures en développement. Quand prend-on le temps d’interroger les collectifs qui sont le cœur de notre organisation ? Au début ? Après des alertes ?
Les situations vécues sont de plus en plus complexes. Les acteurs des écosystèmes se multiplient (les salariés, les élus, les fournisseurs, les clients, les partenaires…). Les moyens de naviguer dans la complexité existent aujourd’hui. Ils demandent de la remise en question de nos certitudes (désapprendre et apprendre ensemble) : une vraie volonté de changer nos relations, interactions, s’ouvrir à soi et aux autres. C’est passionnant ! Mais sommes-nous suffisamment armés pour cela ? Quand a-t-on appris dans nos cursus à communiquer ? Quand a-t-on appris que l’autre peut avoir un cadre de référence totalement différent du sien et être à l’aise avec cela ? Comment prendre l’autre en considération afin qu’il soit engagé ? Est-ce que tout cela dépend exclusivement de nous ? Qu’est ce qui dépend réellement et exclusivement de nous ?
Cette question m’amène à un échange que j’ai eu avec un entrepreneur qui a participé à une session de Mastermind. Il souhaite ne pas s’éparpiller et consacrer son temps à ses équipes. Cela est tout à son honneur.
Pour moi c’est fondamental voir vital. Les sources de nourriture ne doivent pas être exclusives. Loin d’une dispersion d’énergie, il s’agit d’un terreau fertile qui m’ancre et alimente ma capacité de résilience. En effet, ces différentes sources d’idées me permettent de gagner en flexibilité et en capacité de rebond sur ce qui ne dépend pas de moi et qui va venir heurter mon espace-temps inexorablement. Car nous sommes des humains, avec chacun nos paradoxes et nos ambivalences. Et nos vies, elles même percutées par d’autres c’est : fractale ou kaléidoscopique.
‘Les sources de nourriture ne doivent pas être exclusives. Loin d’une dispersion d’énergie, il s’agit d’un terreau fertile qui m’ancre et alimente ma capacité de résilience.’
Le ou les groupes de pairs, ou autres groupes, sont autant de communautés de vie qui nous permettent d’avancer. Les unes alimentant les autres.
N’oublions pas que la complexité des situations / enjeux que nous vivons / traversons actuellement ne peuvent être résolues par un seul cerveau.
Et vous avez-vous eu cette semaine des résonnances entre vos différentes tâches, missions