Quand l’envie de changement se fait sentir
J’avoue que j’ai eu un peu la bougeotte.
Rester concentrée sur une seule activité était pendant longtemps une gageure et chose impossible pour moi, une idée en amenant fatalement une autre. Aujourd’hui j’ai appris plusieurs choses :
1.Notre esprit nous ramène toujours vers notre zone de confort, notre fonctionnement préféré
2.Nous ne sommes pas très bien armés pour changer nos comportements, notre cerveau fonctionnant la majeure partie du temps en mode automatique (beaucoup moins gourmand en énergie !)
3.Nous sommes parfois indécis et tiraillés entre deux (ou plusieurs envies totalement contradictoires) et que cela est normal
La zone de confort
Tout sera fait pour nous maintenir en sécurité. Notre cerveau, qui nous veut du bien, fera tout pour nous maintenir en sécurité. La crainte, la peur sont des freins puissants à l’atteinte de nos objectifs… et c’est normal !
La solution peut être, pour ceux qui hésitent, dans l’accueil de l’émotion : « Oui je ressens de la peur et je vais y aller quand même… »
J’aime bien ce circuit qui fonctionne dans tous les sens. La bonne nouvelle c’est que nos possibilités d’interventions sont également à chacun de ces niveaux, selon notre porte d’entrée.
Le mode automatique
Dans le même ordre d’idée, se retrouver en zone d’incertitude, de doute est une vrai source de tension et de stress. Les multipotentiels sont souvent en train jongler avec leurs différentes idées, options. Soit, ils sont très à l’aise et agiles avec cela, dans ce cas c’est souvent les proches et collaborateurs qui font les frais des ordres et contre-ordres, soit le multipotentiel est parfois en surchauffe.
L’indécision, le doute
C’est le propre de l’être humain, parait-il. Le doute est une vrai qualité selon Etienne Klein quand il est mère de la nuance. Comme beaucoup de personnes sans pathologie importante, finalement dans l’indécision, nous finissons par trancher du côté de la situation la plus positive pour nous. Ou encore mieux, nous arrivons vers un compromis plus nuancé ou le OU est devenu un ET. Le ET nous va bien à nous, les multi-activités.
Alors comment faire quand l’envie de changement est irrépressible ?
. J’ai appris à passer du « ou » à la place du « et » en même temps ». Cela a changé ma vie.
. Partager ses doutes et ses idées avec les proches, les collaborateurs, à partir du moment où il s’agit de tiers de confiance (sinon le risque c’est l’auto-sabotage et/ou la procrastination). Cela permet de ne pas mettre les autres dans l’inconfort et de sécuriser la relation de travail par exemple.
. Changer la chimie, quand la pression est trop grande. Parfois, juste bouger mets en action les hormones qui vont permettre de générer les émotions dont on a besoin pour agir ou choisir. Cette usine interne que nous avons est une véritable console de pilotage qu’il peut être intéressant d’utiliser.
. Quand l’envie est forte mais la crainte prend le dessus et que l’on procrastine. Dans ce cas qui, a été pendant longtemps le mien, la planification en actions (S.M.A.R.T) a été une vrai issue. Toute simple, mais très efficace.
S.M.A.R.T :
Spécifiques, c’est à dire précis
Mesurable; avec quelque chose de précis à atteindre.
Atteignable c’est à dire ne vous mettez pas en échec en ayant un objectif trop élevé. Parfois le plus Petit Pas Possible (3P) pour démarrer est une garantie d’accélération plus tard !
Temporellement défini, c’est à dire avec une échéance.
Et puis, parfois, nous avons besoin d’un tiers. Une autre personne qui va nous aider à détricoter la situation dans laquelle nous nous sommes mis. Personnellement je me suis faite beaucoup accompagner, et je le fais encore, car pour moi ces séances sont des accélérateurs là où, seul, nous pouvons tourner en rond.
Et vous quand l’envie de changement se fait sentir vous faites comment ?